Un peu de friponnerie dans ma vie

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Il y a quelques années je pensais que j’étais maintenant trop grande et intelligente pour regarder les nouveaux Disney et lire des romances. Dieu merci depuis j’ai pris du plomb dans la cervelle et tâche de ne m’imaginer ni trop grande ni trop intelligente pour quoique ce soit (puisque c’est souvent dans ces cas-là que vous agissez comme une grosse abrutie).
Il me semble que la première Harlequinerie que j’ai lu avait été déclenché par un blog que j’aimais beaucoup à l’époque : Happy few. L’autrice du blog parlait aussi bien de Shakespeare que de romances et j’étais très jalouse de ce qu’elle puisse lire ce qu’elle voulait en anglais. J’ai à ce moment découvert le bien que pouvait faire une petite friponnerie bien clichée.

Pour moi, il y a deux plaisirs à lire une romance dite Harlequin. Rire des situations clichées et des déclarations ampoulées des personnages (mais aussi des description qui se veulent chastes mais en même temps descriptives, genre : son temple du désir interdit, etc.) et tout simplement, pendant deux cent pages, complètement laisser mon cerveau et mon cynisme à la porte. Pendant deux cent pages je peux croire aux bons sentiments, à l’amour et aux déclarations adorables sous les étoiles ou dans des situations cocasses. Pour qu’une romance dans un bouquin me plaise il faut vraiment que ça soit subtil et croyable, mais dans un Harlequin nul besoin de toutes ces précautions ! L’amour existe et vous pouvez simplement suivre votre héro-ïne de bals en bals, de découvertes en découvertes et en prime lire de chouettes scènes pour les grandes personnes.
Pas de besoin de réalisme, ou de descriptions historiques à la pointe académique, il suffit de se laisser amuser par ces historiettes à l’eau de rose et qui vous permette de vous reposer les neurones.

J’ai tout de même une limite à cette passion peu secrète, je me cantonne aux romances victoriennes où l’on peut parler de crinolines et de conventions et voler des baisers dans un boudoir. Laisser sa raison au vent ne veut pas non plus dire que j’aime ces textes où les femmes sont traitées pour des gourdiches qu’on peut piétiner. J’ai donc une auteure que j’apprécie particulièrement (et vu le nombre de bouquins qu’elle a écrit et qu’elle écrit encore j’ai encore des années de lecture devant moi) : Julia Quinn.
Ce que j’aime chez elle, c’est l’humour des dialogues. Et de l’humour voulu, pas un humour au dépens de l’auteur-e qui utilise bien trop souvent le mot turgescent pour son propre bien. Certaines romances rentrent moins dans mes cases, et certaines situations sont problématiques, mais si vous voulez découvrir des romances drôles et avec suffisamment de rebondissements (loufoques ou non) et de bisous mouillés je vous conseille sa série des Bridgerton (qui a été traduite en français alors réjouissez-vous si vous ne lisiez pas l’anglais !).
Et vous, prêt-e pour lire une petite romance ?

(En plus je ne vois pas comment on ne pourrait pas déjà passer un bon moment en parcourant les étals de la section romance dans une librairie ou une gare et en découvrant des gemmes comme : La duchesse insoumiseLa passion secrète du ténébreux gentlemanLe duc de mes songes ou encore La servante coquine.) ((Et et il y a pas mal de romances gratuites légalement en livres numériques et vous pouvez faire votre moisson chez Emmaüs pour une poignée de centimes, que demander de plus ?))

8 réflexions sur “Un peu de friponnerie dans ma vie

  1. Ahaha j’ai aimé lire cet article ^^ J’ai lu très peu de romances (je considère Angélique marquise des anges et Outlander comme étant « un peu » de ce genre :p), et je suis plutôt du genre à détourner le regard du rayon romance/érotique x) Mais je m’essaierai bien à une série rigolote se déroulant à l’époque victorienne !

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